1 juillet 2012
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Les ricochets sur le lit de la Vanne
Au pied du pont ,à l'abreuvoir , face à la
riviere
Quatre enfants de sept à dix ans
"Lancent des pierres plates pour faire des ricochets"
Ils s'agit de Gilbert.. mon frère , deux garçons de Flacy : Serge R.. fils du coiffeur et Jean-Claude L.. un autre enfant et
moi-même
tout se passe normalement :
Au dessus sur la route, plus exactement sur le pont , passe une personne mal intentionnée ,à bord d'un véhicule de marque "frégate".
Cette personne a observé notre jeu et décide de mettre à profil cette activité.
Notre individu fait demi tour et vient s'arrêter à hauteur du passage à niveau pour demander à mon père le paiement d'un phare de son véhicule
que nous aurions endommagé lors de son passage.
Mon père avec sa voix des mauvais jours nous appelle : " Gillbeeerrttt .jeeaan-Ccclaude ".
A ces cris connaissant les réactions paternelles nous savions que nos explications seraient vaines et nous comprenons qu'il est urgent d'attendre
et de nous diriger dans un endroit plus calme situé dans le sens opposé a l'appel.
Sans plus d'explications que celles de l'individu, mon père paya 56 francs pour la réparation.
Donc "aux doux appels " de mon père, nous nous sommes d'abord cachés à deux, derrière un volet de la fenêtre donnant sur la porte de la cave ,
cette cachette souffrant de promiscuité , quelques instants plus tard , nous nous enfuyions sur les bords de la voie de chemin de fer en direction de Maupas.
Toute cavale a une fin , nous rentrions à 18 heures pour recevoir cette fessée mémorable, injuste et tant attendue , prévision qui évidemment se
réalisa .Je fais appel à ceux qui ont connu mon père pour témoigner de l'importance de ses mains et je vous laisse imaginer les effets sur nos petites fesses.
Pour en revenir à l'incident, je dois vous dire que cette accusation ne tient pas , si l'on considère que pour briser cet optique de phare, il
eut fallu que notre jet de pierre soit dirigé soixante degrés en hauteur "alors que nous effectuions des tirs rasants" et trente degrés à gauche , pour pouvoir franchir le pont et atterrir
sur ce véhicule.
Comme à l'habitude , nous ne pouvions nous expliquer et ce ne fut que quelques mois plus tard que fut admis la possibilité , que peut-être
nous soyons innocents , mais le doute subsistait.
L'irréparable était fait, mon frère et moi admettions que cette fessée compenserait nos turpitudes futures , qui elles ne seraient pas
découvertes.
Jean-Claude V...
Published by Bagneaux-la-vallee-de-la-Vanne(Michel LECOURTIER)
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dans
souvenirs de Jean-Claude V.......
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